Siouville, dans la presqu'île du Cotentin

Presqu’à la pointe du Cotentin; étudiante j’ai passé de nombreuses vacances à toutes saisons de l’année, avec une amie dont les parents avaient une maison isolée à la frange des dunes, en bas du bourg perché.
Posant le livre, nous suivions les chemins intérieurs encaissés à l’abri des aubépines, animées par notre lecture de Proust.
Des photographies il y en a eu !
Architectures villageoises: murs de granit et toits lourds de schiste, en noir et blanc, développées sur format 8,9x12,7 coupé en deux par économie.
Algues et coquillages dans les rochers, ancrés sur la plage entre Siouville et le port de Diélette, pris en couleur, comme un acte prémonitoire d’un relevé à faire avant leur disparition.

Trente ans aprés, l’hospitalité nous est offerte dans cette maison, et la mer même a bougé.
La voie rapide et l’élargissement des routes sur cette langue étroite de territoire, pour l’accès des engins à l’usine nucléaire ridiculisent presque tout ce qui reste du paysage.
Les caches colorées dans les rochers n’offrent plus aujourd'hui que des cadrages abstraits et morts.

Balade sur l’Ouve

Aprés une balade en canoé sur l’Ouve, le soir sur la rive, un repas à l’auberge.

Le Gers (voir galeries sur le Gers)

En comparaison, le Gers demeure dans une certaine immobilité qui préserve ses paysages. Quelques notations pourtant de signes sans rémission de détérioration de ses sites : construction par le fils du paysan de son habitation, détachée à quelques lieux de la ferme ancestrale, le moins discrètement envisageable, maison "barbie" sur la buttée d’un champ. Pareillement s'édifient de telles habitations au pied des villages ou à la porte des villages enmurés, avec ce seul parti: être vu et voir de tous côtés .
Une semaine automnale d’été sans lumière.

Le Pays Basque

Sélection de photographies des vacances d'août 2006
Séjour au pays basque, plusieurs franchissements de la frontière, qui n'est plus celle que de la montagne, entre la France et l'Espagne, et apprécier les dissemblances étonnantes entre les deux dans les paysages et les architectures.

Le Queyras

Dix jours dans le Queyras en août 1998, et l’envie de photographier tout de chaque lieu habité

Des matériaux et des procédés particuliers de construction.

"Des dimensions du bâti liées à celles des matériaux de construction, les pans de toiture correspondent aux longueurs de planche. Dans la pente, accessibles par la rue haute, les granges de bois sont posées sur le rez de pierre qui abrite les écuries. De grands balcons sur le pignon sud-ouest, pour le séchage des récoltes. La pierre est un schiste gris vert, le bois, du mélèze."